Hier encore de nouvelles arrestations donnaient lieu à de grosses avancées dans les affaires de kidnapping. Les enquêtes voient la lumière au bout du tunnel avec la vingtaine de suspects actuellement en garde à vue.
Un franco-marocain aurait piloté plusieurs des opérations récentes et serait identifié comme le commanditaire de ces actes odieux.
Une enquête qui dévoile un réseau unique
Dès janvier, avec le début de ses affaires, notamment le rapt de David Balland qui avait choqué la France entière, les tensions s’accumulent.
Début mai dernier, la séquestration du père d’un influenceur dans Paris. Ensuite, une dizaine de jours plus tard, la fille du PDG de Paynium à son tour a été visée.
Chaque fois, les ravisseurs exigent des millions d’euros de rançon en Bitcoin, dont certaines dépassent les dix millions.
Les investigations permettent depuis peu de relier les dossiers. En effet, les enquêteurs via l’analyse des portefeuilles numériques utilisés, a permis de relier les affaires à une adresse unique.
Cette adresse se trouve être liée à un seul individu basé au Maroc. Celui-ci se voit maintenant soupçonné d’avoir orchestré des attaques et recruté des jeunes sur les réseaux sociaux afin de mettre ses plans à exécution.
De plus, lors d’une perquisition au domicile d’un suspect dans le Cher, une liste de cible potentiels, dont plusieurs noms déjà visés confirme qu’il s’agit bien d’une cellule commune.
Son mode opératoire, ses outils et les commanditaires se trouvent finalement être tous l’œuvre d’une seule personne.
Vers un démantèlement rapide et une sécurité renforcée
La mise au jour de cette tête pensante marque un réel tournant. Les policiers de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) et les gendarmes de Bourges coopèrent désormais avec leurs homologues marocains.
Grâce à une coopération binationale, les forces françaises pourraient obtenir son extradition ou a minima sa neutralisation. Une vraie avancée pour la sécurité de nos entrepreneurs français.
Parallèlement, la vingtaine d’exécutants, parmi lesquels plusieurs mineurs, permettent de recueillir des informations clés sur le financement et le recrutement du réseau.
Aussi, le ministère de l’Intérieur ainsi que les plateformes de crypto françaises collaborent pour surveiller les flux de rançons et surtout bloquer les fonds suspects.
Les professionnels du secteur sont également invités à adopter des mesures de protection : double authentification, vigilance sur les transactions importantes et formations de sécurité physique.
Un espoir de retour au calme pour la communauté crypto
Si l’arrestation du commanditaire franco-marocain ne résout pas la menace elle-même, elle envoie quand même le message clair des forces de l’ordre. La justice vous retrouvera. Les rançons en crypto peuvent même avec tous les outils possibles laisser des traces. Ainsi, les forces de l’ordre traquent et trouveront toujours les commanditaires. Sauf si les ravisseurs n’utilisent jamais leur butin, ce qui, ne sert pas à grand chose.
Frapper au cœur de ce genre d’organisation n’est visiblement pas impossible pour la justice.
Espérons que le coup de filet généralisé sur la vingtaine de suspects parmi lesquels se trouvent des mineurs permettra de dissuader à la foi les commanditaires, mais aussi les petites mains.
La tranquillité ne devrait pas être menacée lorsqu’on réussit en France. Et il semble qu’au sommet de l’État, on prend cela très au sérieux.
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