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Trump souhaite intégrer la blockchain à son nouvel organisme d’aide internationale

Par Martin Pelletier

Dernière mise à jour : Mar 21, 2025

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Avertissement sur les risques: L’investissement en crypto-monnaie comprend des risques et n’est pas adapté à tous les investisseurs. La perte peut être égale ou supérieure au montant investi. N’investissez jamais plus l’argent que ce vous pouvez vous permettre de perdre. Notez aussi que cet article peut comprendre des liens d’affiliation, mais que notre contenu reste néanmoins objectif et est le résultat de nos prores tests.
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La technologie blockchain, souvent associée à la spéculation des monnaies comme Bitcoin ou les meme coins, est bien plus que cela. On a tendance à l’oublier, mais c’est uniquement parce que l’humain donne une valeur en dollar au Bitcoin que c’est un actif.

Autrement, c’est surtout un registre de données qui permet une traçabilité et une indépendance de chaque acteur.

Donald Trump l’a bien compris et il semblerait que, irrité par les dérives de l’USAID, (United States Agency for International Development), il se décide à utiliser la blockchain pour stopper la corruption.

Une proposition qui divise, entre enthousiasme et scepticisme, regardons de plus près cette proposition et son impact.

La blockchain, promesse de transparence et efficacité

La blockchain, sous-entendu un registre numérique décentralisé et totalement immuable, est conçue à l’origine pour enregistrer des transactions de manière transparente et sécurisée.

Appliquée à l’aide humanitaire, elle permettrait de savoir exactement où vont les donations. À qui et ce qu’ils en font et essentiellement avec une rapidité inégalable.

En effet, lors d’une catastrophe naturelle ou autre, le don peut être débloqué et envoyé en quelques minutes, voire seconde suivant la technologie utilisée.

Une façon très précise et efficace d’éviter les détournements et la corruption. Des fléaux bien connus du secteur et dont le DOGE et Donald Trump se chargent visiblement en priorité.

L’US AID en proie à être démantelée et reconvertie uniquement pour l’aide humanitaire. Contrairement à l’aide au développement pour lequel il a été créé, gère des milliards chaque année.

Le nouvel organisme pourrait tirer parti de cette avancée et de ses applications. Considérée comme corrompue, la fameuse aide au développement n’aurait qu’à blanchir et à détourner des fonds sous fonds d’inclusion et de diversité. Mais c’est un autre sujet.

Dans l’optique où l’USAI adopterait la blockchain, cela donnerait une transparence totale sur l’utilisation et la finalité des transactions.

Nul besoin d’utiliser des cryptomonnaies volatiles, les stables coins suffiront. De ce fait, le contre-argument qui veut que les crypto-monnaies ne soient pas des moyens de paiement ne serait plus.

Ensuite, la rapidité et la transparence comparé au système financier mondial serait un atout supplémentaire. Pour finir, public et vérifiable, cela pourrait renforcer la confiance des consommateurs américains qui sont finalement le principal contributeur de ces aides.

En bonus, la sensibilisation à la technologie blockchain et par extension aux cryptos s’alignent sur la vision de Donald Trump.

Les méthodes du passé fiable, mais imparfaites

Historiquement, l’USAID s’appuyait sur des procédés centralisés, fiables, mais lent. Dans les années 80 et 90 encore, des chèques et des transferts télégraphiques transitaient pour acheminer les aides.

Un processus extrêmement lent et assujetti aux erreurs et aux détournements.

Ensuite, des processus électroniques développés par Oracle ou SAP ont permis d’accélérer ces processus.

Des outils du passé émérites, mais loin d’être sans défaut, surtout aujourd’hui. Les rapports sur l’USAID ont toujours pointé des abus et des détournements et encore aujourd’hui, malgré les dernières technologies bancaires, il s’avère que les donations terminent dans des poches non identifiées.

Les premières expériences basées sur la blockchain prouvent la rapidité et la réussite de ces transferts d’aide. Notamment qu’ils limitent les coûts et les intermédiaires.

En 2017, le Programme Alimentaire Mondial vient en aide aux réfugiés syriens et note un réel avantage de cette technologie.

Blockchain vs passé

Lorsqu’on compare la blockchain aux données et méthodes historiques, les avantages apparaissent clairs.

Là où les bases de données centralisées bancaires nécessitent des audits coûteux et long, un registre blockchain est ouvert à tous, moins coûteux à enquêter et ne nécessite aucune autorisation. Il fonctionne de manière instantanée, chaque transaction étant immédiatement inscrite et immuable, quelques heures après les donations, n’importe qui pourrait vérifier que les fond transitent correctement.

De plus, dans des régions du monde mal équipées financièrement parlant, la blockchain nécessite seulement un appareil connecté à internet. Des projets pilotes comme celui de l’UNHCR pour les réfugiés ukrainiens ont vu un transfert de stable-coins en quelques heures, une rapidité jamais égalée.

Seul bémol, l’infrastructure blockchain est encore “nouvelle” à l’échelle mondiale, surtout pour les régions généralement en conflit ou sujettes à des catastrophes. L’infrastructure et la formation des personnes locales est nécessaire et la dépense aussi peut être compromise par non-conformité de la destination finale des fonds.

Les débats sur l’efficacité et la supériorité de la méthode demeurent donc. Sur le papier, c’est plus rapide, moins coûteux et par-dessus tout moins sensible à la corruption.

Dans les faits, c’est une technologie encore nouvelle et difficile pour des non initiés à prendre en place, pour des ONG comme partenaires locaux.

Verdict bonne ou mauvaise idée pour l’USAID

Les précédents programmes test comme en Jordanie ou au Kenya avec la Croix-Rouge démontrent un réel intérêt. Cependant, souvent à une petite échelle et avec des équipes compétentes.

Un luxe que l’USAID au sens large avec le nombre d’opérations et surtout de destination ne pourrait pas pouvoir se permettre. Du moins, il serait nécessaire de transformer toute l’architecture et surtout convier toutes les ONG partenaires pour former au changement.

À l’inverse, dans le principe, les méthodes du passé sont simples et efficaces, bien que lente et sujette à la corruption.

Finalement, l’intégration blockchain telle que voulue par Donald Trump pourrait marquer un tournant.

Cependant, ce ne sera pas aussi simple et appliqué en un claquement de doigts. Elle est, jusqu’à preuve du contraire, une idée idéaliste et utopique. Comme beaucoup d’intégration de blockchain au sein d’un monde qui a du mal à transiter.

Le pari est audacieux, suspendu entre leçons du passé et espoir d’un avenir transparent

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Martin Pelletier
Martin Pelletier
Journaliste Expert en Web3

Journaliste et analyste spécialisé dans les crypto-monnaies et la blockchain, Martin Pelletier explore les dynamiques du Web3 et des nouvelles technologies financières depuis 2019. Fort d’une expérience dans la finance traditionnelle, il s’est tourné vers le monde des actifs numériques... Lire la suite

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