Un vote du Parlement iranien ce week-end fait remonter les tensions dans le golfe. Les députés ont approuvé une proposition de fermeture du détroit d’Hormuz.
Ce passage maritime, minuscule sur une carte, est pourtant essentiel : près de 20 % du pétrole mondial y passe. L’annonce n’a pas tardé à faire des vagues.
Une tension qui grimpe d’un cran
L’Iran brandit régulièrement cette menace. Mais cette fois, l’avertissement intervient après des frappes ciblées sur ses infrastructures nucléaires, que Téhéran attribue à Washington.
Résultat : le Parlement a voté pour la fermeture du détroit. Ce n’est pas encore acté, car la décision revient au Conseil suprême de sécurité nationale. Mais le marché, lui, n’a pas attendu.
Les prix du pétrole ont bondi dès la diffusion de la nouvelle. Le Brent a frôlé les 100 $, et le WTI l’a suivi de près. Certains analystes évoquent déjà un scénario à 150 $ le baril, si la situation dégénère.
D’autres appellent au calme : bloquer totalement le détroit nuirait aussi aux exportations iraniennes, et pourrait entraîner des représailles militaires.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 21, 2025
Une cryptomonnaie inattendue surfe sur la panique
Dans ce contexte déjà tendu, un actif improbable a soudain pris de la valeur. Un memecoin baptisé “Digital Oil” (symbole OIL), lancé récemment sur Solana, a explosé à la hausse. Sa valeur a grimpé de plus de 400 % en quelques heures.
Il ne s’agit pas d’un projet sérieux, ni d’un actif adossé à du pétrole réel. Le token a simplement profité de la panique ambiante et d’une série de tweets humoristiques. Même Peter Schiff, célèbre pour ses critiques du Bitcoin, s’en est mêlé.
Il aurait posté une remarque sarcastique à propos du token, ce qui a suffi à déclencher l’effet boule de neige.
Ce genre de mouvement est fréquent dans l’univers crypto. Des tokens sans valeur réelle prennent soudain de la vitesse, portés par la peur, la spéculation ou juste une blague bien placée.
Menace réelle ou simple posture ?
Pour l’instant, le détroit d’Hormuz reste ouvert. L’Iran utilise surtout cette menace comme levier diplomatique.
Mais même sans fermeture effective, l’impact est là : les cours du pétrole réagissent au moindre signe de blocage.
Et comme souvent, la crypto s’en mêle. Certains y voient une forme d’indicateur alternatif : quand les marchés traditionnels s’agitent, les coins absurdes deviennent des refuges ou des exutoires.
— DIGITAL OIL MEMECOIN \ $OIL (@digitaloilmeme) June 22, 2025
Conclusion
La situation dans le golfe reste floue, mais l’envolée du token “Digital Oil” en dit long sur l’état de fébrilité des marchés.
Que ce soit par crainte d’une guerre ou pour surfer sur un buzz, les investisseurs réagissent au quart de tour. Et parfois, le sérieux côtoie l’absurde.
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