Qui pour remplacer Gary Gensler à la tête de la SEC ?
Le mandat de Gary Gensler à la SEC, qui était censé durer jusqu’en janvier 2026, est désormais en sursis avec l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. Le nouveau président américain n’a jamais été fan de Gensler, en raison de son approche très sévère envers l’industrie crypto.
Pendant sa campagne, Trump a même promis de virer Gensler dès son premier jour au pouvoir et de tourner la SEC vers une politique plus favorable et ouverte à l’innovation numérique.
Les engagements politiques de Trump et les obstacles juridiques à leur réalisation
Depuis qu’il est à la tête de la SEC, Gensler n’a pas ménagé la crypto. En multipliant les procès et les coups de pression, il a plongé l’industrie dans un brouillard réglementaire, sans donner de cap précis. Pour les entreprises du secteur, c’est comme naviguer sans boussole. Beaucoup l’accusent de freiner l’innovation et de transformer chaque avancée en champ de mines.
Avec le retour de Trump, Gensler risque un licenciement express. Mais virer le président de la SEC ne se fait pas d’un simple claquement de doigts. Trump peut bien vouloir le renvoyer dès son retour, mais la loi impose de justifier la décision avec des motifs solides, comme la négligence ou une faute professionnelle.
Des successeurs potentiels taillés pour une nouvelle approche pro-crypto
L’anticipation du départ de Gensler ouvre un jeu de succession où plusieurs noms se détachent, chacun incarnant une vision alternative de la régulation crypto. En premier lieu, nous avons Hester Peirce, surnommée « Crypto Mom » pour sa posture résolument favorable à l’innovation numérique.
Elle apparaît comme la candidate naturelle d’une administration Trump, déjà largement soutenue par la communauté crypto. Peirce critique régulièrement l’approche répressive de la SEC et milite pour un cadre de régulation transparent et constructif. Pourtant, sa volonté de rester à la SEC au-delà de 2025 est incertaine, ce qui pourrait limiter sa disponibilité.
En parallèle, on a Chris Giancarlo, ancien patron de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), que tout le monde dans le milieu appelle « Crypto Dad ». Pourquoi ce surnom ? Parce qu’il est l’un des rares régulateurs qui a vraiment soutenu la crypto.
Sous sa direction, la CFTC a été l’une des premières agences à approuver les contrats à terme sur le Bitcoin – une grande première à l’époque ! Giancarlo a donc la cote dans l’industrie, et il passe pour un champion de l’innovation financière.
Enfin, nous avons Paul Atkins : ancien commissaire de la SEC, Atkins est carrément l’incarnation de la dérégularisation. Il a toujours dit qu’il trouvait les amendes et les restrictions abusives. Dans son esprit, les entreprises doivent pouvoir respirer, et moins on leur met de bâtons dans les roues, mieux, elles se portent.
Dans un contexte dans lequel Trump souhaite propulser les États-Unis en tête de la course crypto, un Atkins à la tête de la SEC signalerait une ère de régulation minimaliste et pro-business. De toute façon, n’importe lequel de ce trio de candidats pro-crypto est susceptible de redéfinir positivement les relations entre la SEC et l’industrie crypto.
Les conséquences d’un changement de cap à la SEC
Si un de ces trois-là prend la place de Gensler, cela risque de secouer l’industrie crypto. On passerait d’une SEC punitive à une SEC qui tend la main. Plutôt que de sortir les punitions, on pourrait avoir un régulateur qui discute avec les entreprises, fixe des règles claires et arrêtées, et leur laisse un peu d’air pour innover.
Un tel cadre réglementaire favoriserait alors les détenteurs de projets crypto à s’installer aux États-Unis, attirés par une régulation stable et prévisible. Cela marquerait un virage de la SEC vers une posture de régulateur coopératif plutôt que punitif, un changement susceptible de redéfinir l’environnement réglementaire mondial.
Cependant, une régulation trop permissive comporte des risques. Si la SEC bascule dans le mode « laissez-faire », certains craignent une explosion d’arnaques et de manipulations de marché. Cela pourrait aussi finir par nuire aux consommateurs et décrédibiliser tout le secteur.
La vraie mission du futur patron de la SEC, ce sera donc de trouver le juste équilibre : encourager l’innovation sans laisser les mauvais acteurs s’en donner à cœur joie.
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