Le 16 juillet prochain, un bloc de roche venu tout droit de Mars pourrait bien faire trembler le marteau d’un commissaire-priseur à New York. Son nom ? NWA 16788. Son prix ? Jusqu’à 4 millions de dollars.
Et petit détail qui change tout : l’acheteur pourra payer… en Bitcoin.
Une pierre de Mars, tombée sur Terre
Tout commence dans le Sahara, au Niger. En novembre 2023, des chercheurs identifient un fragment météoritique d’une taille exceptionnelle : 24,5 kg, soit près du double du précédent record pour une roche martienne. L’objet intrigue immédiatement.
Analysé par l’Astronomy Museum de Shanghai, ce spécimen est classifié comme une shergottite. Il contient de la maskelynite, du pyroxène, de l’olivine – des minéraux qu’on retrouve dans les roches volcaniques. En clair : pas de doute sur son origine. Il vient bien de Mars.
Et ce n’est pas tout. Sa surface est couverte d’une croûte brun-rouge, typique de l’entrée dans l’atmosphère terrestre. Le genre de détails qui ne trompent pas.
Sotheby’s sort le marteau… et le wallet crypto
La célèbre maison d’enchères Sotheby’s organisera la vente à New York. Un événement rare. Le prix de départ n’est pas encore public, mais l’estimation grimpe jusqu’à 4 millions de dollars.
Fait notable : les paiements en crypto-monnaies sont acceptés, notamment en Bitcoin. Ce n’est pas une première pour Sotheby’s – la maison avait déjà accepté de l’Ethereum pour des œuvres d’art numériques.
Mais ici, on parle d’un fragment martien. Un morceau de planète rouge. On change clairement d’échelle.
Et disons-le franchement : le mélange science, rareté et cryptos donne à cette vente un parfum d’époque. Comme une démonstration grandeur nature de l’irruption des actifs numériques dans les sphères ultra-élitistes.
Un caillou qui divise
La vente d’un tel objet suscite, sans surprise, quelques remous. Le paléontologue Steve Brusatte, par exemple, s’inquiète que ce genre de pièce échappe à la recherche publique.
Pour lui, ces fragments devraient être dans des musées ou des laboratoires. Pas dans des coffres-forts privés.
À l’inverse, la planétologue Julia Cartwright estime que le marché des collectionneurs joue un rôle dans la découverte et la conservation. Et que parfois, c’est justement grâce aux passionnés que ces objets voient le jour.
Alors, qui a raison ? Difficile à dire. Mais une chose est sûre : quand un bout de Mars rencontre le Bitcoin, les lignes bougent.
Une rareté extrême
Quelques chiffres pour replacer le contexte : sur les 77 000 météorites répertoriées, moins de 400 sont martiens.
Et très peu dépassent le kilo. Autant dire que NWA 16788 est un géant. Un dinosaure tombé du ciel. Littéralement.
Cette vente pourrait donc battre un record mondial. Ou du moins, marquer un tournant. Car si un rocher martien se monnaie en crypto, que reste-t-il des anciennes frontières entre science, art et technologie ?
En parlant de record mondial, en voici un qui a l’intention de passer à l’histoire, il s’appelle Token6900, un memecoin en prévente, et lui aussi, vient probablement de mars…
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
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