La justice américaine s’attaque à la Corée du Nord

Le 4 octobre 2024, la justice américaine a lancé une nouvelle offensive à l’intention des hackers nord-coréens. Elle en a visiblement eu assez de laisser les ombres numériques menaçantes qui planent depuis la Corée du Nord, et cette fois, elle attaque fort : deux plaintes cinglantes ont été déposées pour mettre la main sur plus de 2,67 millions de dollars en cryptos volés par les célèbres hackers de Lazarus.

Les actions judiciaires récentes contre le Lazarus Group

L’enquête nous plonge dans un univers où les réseaux financiers sont malmenés, où les lignes de code prennent l’allure de coupe-jarrets invisibles, et où les dollars numériques volés cherchent à se camoufler derrière des algorithmes sophistiqués.

La justice US s’organise, bien décidée à récupérer tous les millions de dollars dérobés lors des attaques de 2022 et 2023 contre des plateformes comme Deribit et Stake.com. Derrière tous ces piratages se trouve Lazarus Group, un groupe de cybercriminels manœuvré par un régime qui voit la cybercriminalité comme une carte joker pour contourner les sanctions économiques.

Ainsi, les poursuites engagées par les États-Unis visent directement le cœur des opérations du Lazarus Group, un acteur majeur des cyberattaques mondiales. Ces deux plaintes marquent une étape significative dans la lutte contre ces criminels dont les attaques ont vidé les portefeuilles de millions de dollars.

À titre d’exemple, en 2022, Deribit perdait 28 millions qui ont disparu dans le mélangeur Tornado Cash. Puis en 2023, c’est Stake.com qui se faisait alléger de 41 millions de dollars. Heureusement, les US n’ont pas l’intention de les laisser continuer impunément : ils traquent les fonds, ils bloquent les actifs, et semblent déterminer à ne pas lâcher l’affaire.

L’ampleur des attaques cybercriminelles du Lazarus Group

Lazarus Group est plus qu’un simple réseau de pirates : c’est une hydre, une bête à plusieurs têtes qui frappe partout dans le monde. Rien qu’en 2024, ils ont accumulé 440 millions de dollars avec 28 attaques, dont le plus gros coup était le piratage de WazirX, avec une jolie somme de 235 millions.

Mais attention, ils ne se contentent pas d’attaques brutales. Non, ils aiment aussi l’infiltration discrète : ils se font passer pour des développeurs bien sous tout rapport, se glissent dans les projets blockchain, et retournent le code à leur avantage.

Leur stratégie consiste à se servir d’identités volées, des faux noms, et de la tromperie à tous les niveaux. Ce sont des pros de l’infiltration qui dépouillent les systèmes financiers sans faire de bruit.

La réponse du gouvernement américain et des agences de sécurité

Face à ces attaques de plus en plus sophistiquées, la réponse des États-Unis est aussi implacable qu’une vague montante. Le FBI élève de plus en plus la voix, prévient des nouvelles arnaques sociales à la mode Lazarus : des faux recruteurs qui refilent des logiciels malveillants.

En coulisses, Symantec et d’autres experts de la cybersécurité suivent la piste, décryptant chaque coup porté par l’unité APT45, qui cible aussi bien des entreprises que des bases militaires ou des labos scientifiques.

En réalité, chaque attaque est une pièce d’un puzzle économique clandestin. Car au fond, ces hackers jouent un rôle crucial dans l’économie détournée du régime nord-coréen qui se bat pour contourner un embargo mondial, un Bitcoin à la fois.

Sur le même sujet :

• Le Venezuela aimerait s’inspirer du Salvador et sa gestion du Bitcoin pour sortir de la crise
• Mega Dice débarque sur Raydium et lance sa plateforme de staking V2
• Les options de trading sur les ETF Bitcoin pourraient grandement augmenter son prix selon ces experts

Disclaimer

Avertissement sur les risques: L’investissement en crypto-monnaie comprend des risques et n’est pas adapté à tous les investisseurs. La perte peut être égale ou supérieure au montant investi. N’investissez jamais plus l’argent que ce vous pouvez vous permettre de perdre. Notez aussi que cet article peut comprendre des liens d’affiliation, mais que notre contenu reste néanmoins objectif et est le résultat de nos prores tests.

Read more