Le tristement célèbre Mark Karpelès, fondateur de Mt. Gox, est de retour, mais cette fois, il a un tout nouveau projet à présenter : EllipX.
Selon lui, il s’agit d’une plateforme d’échange crypto qui sera officiellement lancée d’ici à la fin de septembre est sa manière de revenir dans le monde des start-ups.
Cette fois-ci, il n’y aura plus de controverses ni de piratage, et il promet que tout se fera dans la transparence et la convivialité.
Opérant en Pologne (Mt. Gox était basé en Pologne aussi, souligne-t-il), EllipX a l’air de cibler davantage le marché européen. Et visiblement, Karpelès veut montrer qu’il a appris de ses erreurs.
Le parcours de Mark Karpelès et l’héritage de Mt. Gox
Pour ceux qui ne connaissent pas, Karpelès est l’homme qui dirigeait Mt. Gox, l’exchange qui avait autrefois un monopole absolu sur les plateformes crypto de Bitcoin.
Et puis, en 2014, le site web a été victime d’une grosse brèche de sécurité et 850 000 BTC ont disparu dans la nature. Cette attaque pirate a causé la perte de plusieurs milliards de dollars et des milliers de gens ont perdu énormément de fonds.
Karpelès est devenu par la même occasion le poster-boy de « comment ne pas gérer une plateforme d’échange crypto ».
Toutefois, dix ans après cette faillite épique, le voilà de retour. Et cette fois-ci, il fait le pari de la transparence totale. Pour lui, transparence et sécurité sont les mots d’ordre.
EllipX ne serait donc pas une simple nouvelle bourse, mais plutôt la promesse de ne plus jamais rien faire de la même façon.
EllipX : Une plateforme orientée vers la transparence et la convivialité
Contrairement aux mastodontes du marché comme Binance ou Coinbase, EllipX mise sur la transparence totale. Karpelès a tiré des conclusions claires de l’expérience Mt. Gox : il faut compartimenter les tâches pour éviter les dérives.
Inspirée de la structure de la Bourse de New York, EllipX séparera la gestion des clients, l’appariement des transactions et le stockage des actifs. Cette architecture vise à éviter tout conflit d’intérêts et à offrir une sécurité renforcée aux clients.
L’un des éléments clés d’EllipX est sa convivialité. Pas besoin d’être un expert en crypto-monnaies pour naviguer sur la plateforme. Karpelès veut attirer autant les traders chevronnés que les novices, en proposant une interface simple d’utilisation, avec notamment l’EllipX Wallet.
Selon lui, finies les longues phrases secrètes à sauvegarder, le portefeuille utilise une technologie de calcul multipartite pour simplifier l’accès aux cryptos tout en restant sécurisé.
Karpelès arrivera-t-il à convaincre le marché ?
Comme nous l’avons précisé plus haut, le mot d’ordre pour EllipX est la transparence radicale. Dans un contexte post-FTX, où la méfiance règne, Karpelès souhaite instaurer une nouvelle norme pour les plateformes d’échange.
Audits réguliers par des tiers, partage en temps réel des données techniques avec les clients, et une gestion compartimentée pour assurer une clarté totale. Pour Karpelès, il ne suffit plus de dire que tout est transparent, il faut le montrer à chaque étape.
Les chances pour Mark Karpelès de convaincre à nouveau le marché ? Disons que ça ne va pas être de tout repos. Son nom est toujours associé au crash de Mt. Gox, donc il traîne un gros boulet derrière lui.
Ainsi, sa quête de transparence s’accompagne d’une réflexion plus large sur l’avenir de l’industrie. Karpelès voit en EllipX un modèle à suivre.
Il va même plus loin en lançant Ungox, une ONG dédiée à l’évaluation des plateformes de crypto, pour aider les utilisateurs à naviguer dans cet écosystème complexe.
En créant cette culture de la transparence, Karpelès espère redéfinir les standards du marché crypto, et qui sait, peut-être rendre les mauvais souvenirs de Mt. Gox définitivement obsolètes.
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